lundi 14 décembre 2009

Le corps, échelle de la ville

Le rapport au corps est essentiel à l'architecture.

Les amérindiens le prenaient d'une façon anthropomorphique afin de mesurer leurs espaces et de les construire.

Dans ce projet, le corps est notre outil de mesure, une référence qui nous permet de mesurer ou de vérifier à quelle échelle se rapporte l'architecture.

En contrepied du modulor du Corbusier, qui, quant à lui le définit comme une gamme de dimensions harmoniques à l'échelle de l'homme universellement. Le Corbusier adapte l'espace par rapport au corps alors que nous adaptons notre corps à l'espace.

Dans un premier temps, nous avons expérimenté, chacun à notre manière, différentes façons de dimensionner l'espace investi: soit par la succession de nos pieds, nos mains, nos doigts, nos avant-bras...etc



Puis, dans un second temps, le corps s'est allongé afin de former une unité de mesure dans son entier (des pieds à la tête).



La chaîne humaine nous est donc apparue comme le moyen de mesure le plus efficace. Elle peut se mouvoir, s'étirer, s'adapter à différents espaces. L'inconvénient réside dans le fait que nous nous attaquons à des bâtiments, à une architecture imposante qui nous fait rendre compte des limites physiques de notre propre corps.

Alexane Benard, Marina Paris, Despierre Cécile, Lee Dong-Yeon

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